Mikerynos Administrateur
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Posté le: Dim 2 Mar - 12:51 (2008) Sujet du message: Grégoire de Tours |
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Grégoire de Tours « Calimités et Miracles » récits tirés de l’histoire des Francs. Saint Grégoire, évêque de Tours (France), raconte dans son Historia Francorum (" Histoire des Francs ") comment, en 584, " apparurent dans le ciel de vifs rayons de lumière qui semblaient se croiser et se heurter ", et comment, l'année suivante, " au mois de septembre, certaines personnes virent des signes, à savoir des rayons ou des dômes comme on voit généralement filer dans le ciel ". A un autre endroit, saint Grégoire décrit des " globes dorés " qui, à plusieurs occasions, furent observés alors qu'ils passaient à la vitesse de l'éclair dans le ciel de France. En des temps très sombres et d’un climat général de décadence, l’évêque Grégoire de Tours, le meilleur écrivain de la Gaule Franque du VIe siècle, entreprend son Histoire des Francs. Né en 538, évêque de Tours en 573, mort semble-t-il en 594, Grégoire de Tours dans ouvrages, raconte divers « Calimités et Miracles » qui se sont produit à son époque. IV,24 .AN 563 « Pareillement comme la calimité qui désola l’Auvergne, de grands prodiges épouvantèrent cette région. Car à plusieurs reprises trois ou quatre grandes clartés apparurent à l’entour du soleil, que les paysans appelaient des Soleils, disant : Voilà qu’il y a trois ou quatre soleils dans le ciel ! Or une fois, aux calendes d’octobre, l’astre se montra tellement obscurci, qu’il n’en restait pas le quart qui brillât ; sale et décoloré, on eût dit une besace. De plus une étoile, que d’aucuns appellent une comète, avec un rayon semblable à un glaive, se montra toute l’année au-dessus de la région ; le ciel parut en feu, et beaucoup d’autres signes furent aperçus. V,5-27, et 29 . AN 580 « Quand les pluies se furent plus calmées, les arbres fleurirent de nouveau ; or c’était le mois de septembre. Et cette année en Touraine, un matin, avant que blanchit le jour, on vit un feu traverser le ciel et s’abaisser vers la région du levant. On entendit aussi, tout à travers cette contrée, comme le bruit d’un arbre qui s’effondre ; mais comme on ne peut croire que cela vint d’ub arbre, vu que le bruit fut entendu sur l’espace de cinquante milles et plus. » VI, 24 Fin-25 . AN 584 «En ces jours-là, parurent au milieu de la nuit, du côté de l’aquilon, beaucoup de rayons luisant d’un vif éclat, qui convergeaient, et puis se séparaient, jusqu’au moment où ils s’évanouirent. Mais le ciel, dans l’espace du septentrion, resplendit de telle manière, que l’on croyait voir naître l’aurore. » ______________ (Extrait de « Calimités et Miracles » P.19, 42,65 traduction de Charly Clerc Ed. Stock 1980.) http://www.castlemaniac.com/biographies-medievales/biographies-medievales-M… http://clovis1er.free.fr/gregoiredetours.htm _________________
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